Le Centre National du Livre (CNL), qui dépend du Ministère de la Culture, a commandé un rapport à Pierre Assouline, publié sous le titre « La condition du traducteur ».
Les traducteurs d’édition ont statut d’auteur et leur œuvre demeure leur propriété inaliénable ; ils perçoivent des revenus de type patrimonial (droits d’auteur aux charges moins élevées). Quelques données sur le marché de la traduction d’édition :
– 9 406 livres traduits par 6 814 traducteurs soumis au précompte Agessa, dont 934 affiliés dont c’est le revenu principal,
– l’unité de mesure (le « feuillet de 1500 signes ») a évolué défavorablement pour le traducteur,
– réduction des délais, ventes des droits aux enchères,
– 150 jeunes diplômés par an en traduction littéraire, sur un marché déjà saturé,
– subventions du CNL possibles pour les éditeurs et les traducteurs, selon l’intérêt et la difficulté des ouvrages et à condition qu’un tarif minimum à la page soit appliqué (18 et 20 € respectivement), ce qui n’est pas le cas pour une grande partie du secteur.
Le rapport de Pierre Assouline est visible sur le site du CNL : http://www.centrenationaldulivre.fr/?Publication-du-rapport-de-Pierre.
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