Le langage ne vient pas spontanément aux machines. Contrairement aux humains, les ordinateurs ne peuvent pas facilement faire la distinction entre, disons, une caisse de vin et une caisse d’épargne. Les algorithmes sont confrontés à cette grande difficulté. Ironie ? Jeu de mots ? Les machines ne sont pas encore prêtes à interpréter ces messages…
L’avancée du traducteur humain en matière de décodage est le concept sur lequel parie un entrepreneur, Luis von Ahn. Sa start-up, Duolingo, qui a ouvert au public le mardi, se propose de mettre une légion de personnes apprenant les langues à traduire du texte sur le Web.
Une traducteur introduit dans un traducteur automatique en ligne, sans éléments de contexte, l’expression espagnole manifestant la surprise : ‘Ostras’. Proposition du système de traduction : « Huîtres » !
Pour les élèves, Duolingo offre des leçons de base, suivies de phrases à traduire, une seule à la fois, de la plus simple à des phrases plus difficiles. Duolingo offre aux fournisseurs de contenu en ligne qui nécessitent des traductions un travail de traduction fourni à titre gratuit. Parce que le projet en est encore à ses débuts, il n’y a pas encore d’évaluations indépendantes disponibles quant à la précision ou l’efficacité des prestations.
Source : New York Times