En matière de traduction, comme dans bien d’autres domaines, qualité rime souvent avec coût ; ce constat répond à une logique « implacable » : en effet, le marché de la traduction est en pleine progression et malgré la vive concurrence qui anime le secteur, les meilleurs traducteurs se distinguent et peuvent pratiquer des tarifs qui leur permettent de s’assurer un revenu confortable. Pourquoi devrait-il donc pratiquer des prix faibles ?
Un exemple (pas nécessairement représentatif de la profession) :
> un traducteur de langue européenne moyen a un rendement d’environ 2000 mots / jour ;
> il facture un tarif au mot de l’ordre de 10 centimes ;
> à raison d’une quinzaine de jours de traduction effective au cours d’un mois (le traducteur doit aussi travailler sur des tâches de gestion courante et de promotion de son activité libérale), on obtient 3000 euros bruts ;
> déduction faite des 50 % de charges fiscales et sociales, il lui reste 1500 euros nets par mois.
Un grand nombre de traducteurs pratiquent des prix inférieurs. Le manque d’expérience, le défaut de spécialisation peuvent expliquer ceci.
En tant que client, pensez-vous sérieusement obtenir une traduction juridique ou médicale professionnelle de la part d’une personne contrainte de se contenter d’un revenu mensuel inférieur à 1500 euros ?
CONCLUSION de cette démonstration : la qualité et la spécialisation ont un prix : si vous voulez que le traducteur soigne votre communication et l’image de votre entreprise, ne cherchez pas à « tirer les prix vers le bas ». La plupart des professionnels cherchent à vous proposer la solution la plus juste.
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