
La question en vogue chez notre clientèle de jeunes et d’étudiants, qui suscite moult interrogations et agite les neurones : la reconnaissance des titres à l’étranger. Morosité du marché de l’emploi dans certains secteurs professionnels, envie de découverte, etc. la première expérience professionnelle à l’étranger requiert parfois une reconnaissance de diplôme.
Ce site de l’U.E. répond à quelques interrogations concernant le cadre mis en place au niveau européen :
http://europa.eu/youreurope/citizens/education/university/recognition/index_fr.htm
On peut toutefois regretter que la reconnaissance des diplômes reste un « territoire inexploré » pour ce qui concerne les équivalences avec ceux de pays-tiers, qui plus est lorsqu’il s’agit de signataires de conventions avec des Etats Membres.
Une interrogation revient sans cesse dans les demandes qui nous sont soumises : comment établissez-vous l’équivalence de notes dans les bulletins ? Eh bien, point d’équivalence ou de traduction des notes en l’absence d’un cadre officiel. Et l’exercice est d’autant plus difficile qu’un « A » anglo-saxon peut valoir un 16/20 français… Sans compter les différences qui surviennent dès qu’il s’agit d’un niveau d’enseignement (le secondaire) ou d’un autre (le supérieur, par exemple).
L’enjeu est souvent de taille, en particulier pour les professions règlementées (secteur médical, paramédical, notamment). En l’espèce, la prudence est de mise, la note d’origine est conservée dans la traduction, et le traducteur / la traductrice d’insérer une de ses petites notes de pied de page (Ndt.). Celle-ci permet de renseigner le destinataire et de l’éclairer au regard du système de notation qui lui est familier).
Je vis aux USA et je dois bien avouer que je galere ne serait ce que pour produire les ORIGINAUX de mes diplomes… Il faut s’armer de patience